Ecotourisme pour le développement rural par Olivier Ducourtieux, professeur à AgroParisTech
Une conférence sur les 12 rites et 14 coutumes au Laos
Par Khamphanh Pravong maître de conférence à l'INALCO.
Une vision chinoise confortant la Région du Grand Mékong et préfigurant les nouvelles Routes de la Soie?
Nathalie Fau est géographe, maître de conférence à l’Université Paris VII.
Christian Taillard, membre du C.A. du CCL, géographe également, est directeur de recherche émérite au CNRS.
Ils ont co-édité en 2013 à l’ISEAS Singapour « Transnational Dynamics in Southeast Asia: the Greater Mekong Subregion and Malacca Strait Economic corridors ».
Pour aller plus loin sur le sujet, de la part de M Christian VICENTY, Chargé de mission Chine, Russie, Ukraine, Nouvelles Routes économiques de la Soie à la Mission stratégique et études économiques du Ministère de l'économie
Présentation ppt du 31 mai 2017 à l’EHESS sur les NEW SILK ROADS
LES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE, TAOÏSME ÉCONOMIQUE OU NOUVEL IMPÉRIALISME ?
https://www.ihedn-arparisidf.org/2018/06/12/conference-christian-vincenty-juin-2018/
Mme Christine Hawixbrock est historienne de l’art et archéologue, spécialiste du monde khmer ancien.
Responsable du Centre de l’EFEO, elle dirige la Mission archéologique française au Sud-Laos.
Les fouilles ont permis de documenter les premières cités-Etats ainsi que les débuts de la présence khmère avec son organisation territoriale et ses relations avec le Champa et les Môn
Consulter les pages du site de l'ambassade de France au Laos
- Découvertes archéologiques récentes au sud du Laos,
- Le musée du Vat Phou au sud du Laos
Autres sites web intéressants
- site de EFEO (école française d'extrême orient)
- site de Vat Phu
- site de l'Unesco
Conférence du 4 avril 2018
Conférence du 7 mars 2018
Invitation pour la conférence du mercredi 7 février 2018 , organisée par L'Inalco, l'Ambassade du Laos et le CCL
Intégration régionale, inter-connectivité et politique énergétique du Laos
Invitation pour la conférence de M.Khamphanh Pravongviengkham du 6 décembre 2017
Invitation pour la conférence de Jean-Charles Castel du 8 novembre : Préservation du patrimoine au Laos
Olivier Ducourtieux présente un exemple de l'implication du CCL dans le développement rural au Laos
Invitation pour la conférence du 3 octobre 2017
Invitation pour la séance Renouveau du cinema laotien: jeudi 1 juin 2017 à l' Inalco
Invitation pour la conférence du jeudi 11 mai 2017 : CCL-INALCO
CCL-INALCO : jeudi 30 mars 2017
Plus de 600 000 personnes revendiquent aujourd'hui au Laos une identité khmou, ce qui fait de ce groupe la première minorité du pays, avec 11% de la population totale.
Outre leur nombre, les Khmou se distinguent également par leur grande dispersion géographique (tout le Nord du pays), et par le fait qu'ils sont reconnus comme les premiers occupants du territoire, avant l'établissement du royaume lao de Lan Xang
Pour autant, on dispose de peu d'études ethnographiques à leur sujet, contrairement à d'autres populations minoritaires jugées plus attrayantes ou remarquables.
À partir des travaux qu'il mène depuis une vingtaine d'année au Nord-Laos, notamment dans les provinces de Louang Namtha et de Bokeo, Olivier Evrard, ethnologue à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), apportera un nouvel éclairage sur ces populations méconnues, leurs modes de vie et leur importance historique et économique pour le Laos
CCL- INALCO jeudi 23 février 2017
Au Laos, au début des années 2000, dans un contexte de transformations plurielles et rapides, des moines affiliés au mouvement du bouddhisme dit « socialement engagé » ont lancé des projets pour favoriser un développement positif de la société lao. Parmi leurs initiatives, certaines les amènent à travailler autour d’objets d’engagement qui leur sont inédits, à l’instar du VIH/sida, de la toxicomanie et du handicap. Pour apporter une réponse religieuse aux problématiques associées à ces trois faits de santé, aussi appréhendés comme des « problèmes sociaux », les moines renouvellent leurs activités et enseignements pour assurer un soutien aux souffrants et un travail de prévention auprès de la population.
À partir de l’ethnographie de ces projets, Anne Eon présentera les objectifs et modalités de cette action sociale par laquelle les moines investissent le domaine de la santé publique.
Anne Eon, doctorante au Centre d’anthropologie culturelle (Canthel) de l’Université Paris V Descartes, réalise une thèse sur le bouddhisme engagé et ses initiatives dans le domaine de la santé au Laos, sous la direction du Pr. Erwan Dianteill.
CCL-INALCO , 26 janvier 2017
Le Laos connaît actuellement des mutations profondes, entre autres dans les domaines économique, démographique, social et culturel. Le pays s’urbanise, s’industrialise, les infrastructures se développent, ainsi que les circuits commerciaux. Les échanges avec l’extérieur s’amplifient, les modes de vie se modifient, et avec eux les structures familiales, les modes de convivialité, les rythmes quotidiens. Ces transformations touchent directement l’alimentation, que ce soit au niveau de l’approvisionnement des familles, du déroulement des repas, du rôle de la restauration hors foyer, de l’évolution des goûts.
L’alimentation s’est modifiée en profondeur, surtout chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes citadins.
Florence Strigler est ingénieur en alimentation et nutrition. Depuis une vingtaine d’années, elle mène des recherches en anthropologie de l’alimentation, sur les pratiques alimentaires au Laos et leur évolution.
CCL-INALCO, 17/11/2016
Grégoire Schlemmer est anthropologue, chercheur à l' IRD depuis 2006, au sein de l' URMIS (Migrations et Sociétés, IRD-Paris 7). Ses travaux portent sur les minorités ethniques occupant deux zones de marge montagneuses d'Asie : une vallée de l' Himalaya népalais et une province laotienne, transitions entre la péninsule indochinoise et la Chine. A partir de l' étude des phénomènes religieux et des formes d'appartenance, replacés dans leur contexte géopolitique et historiques, il s'intéresse à leur manière de se penser et de penser le monde et, ce faisant, d'agir sur lui.
Conférence de Tai-Luc Nguyen Tan et Khamphn Pravonviengkham
INALCO , 21/10/2016
Un regard ethnolinguistique sur les migrations des peuples de la famille Taï-Kadaï depuis la Chine du Sud et leur installation en Asie du Sud-Est.
Khamphanh PRAVONGVIENGKHAM, maître de conférences en langue, littérature et société de l'Asie du Sud-Est à l'Inalco, responsable de la section Lao, membre du Centre d’Étude et de Recherche sur les Oralités du Monde.
Tai-Luc NGUYEN TAN, enseignant depuis 1996 au département Asie du Sud-Est Pacifique de l'Inalco, chargé du cours de diachronie et synchronie Taï-Kadaï et d'Initiation au Tham-Pali du Laos, a soutenu en 2000 sa thèse de doctorat consacrée à la langue Lü du Sip Song Panna
Conférence de Vanina Bouté et Estelle Miramond, lundi 23 mai 2016 de 18h30 à 20h30 à l' INALCO ( Amphi 2 )
adresse : 65, rue des Grands Moulins, 75013 Paris, métro « François Mitterrand »
Conférence du mardi 1er mars 2016 de 18h30 à 20h30 à l'INALCO
"L'investissement Chinois au Laos"
Danielle Tan, Kham Vorapeth et François Jullien ont abordé cet important sujet d'actualités
Le Laos, pays enclavé, partage une longue histoire commune avec la Chine. L’Age
d’or du commerce caravanier entre le Yunnan et l’Asie du Sud Est trouve
aujourd’hui son prolongement avec le programme du Grand Mékong (GMS) initié par
la Banque asiatique de développement (ADB), qui a lancé des milliers de
migrants Chinois sur les routes du Laos, le long du Corridor Economique
Nord–Sud reliant Kunming à Bangkok.
Au Laos et à l’étranger, ce lien croissant a alarmé beaucoup de chercheurs et de spécialistes
du développement, certains considérant le Laos comme un "Etat
faible", incapable de résister à cette montée en puissance chinoise qui
menacerait sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Il faut pourtant dépasser cette image victimisante : la présence et l’investissement
croissant de la Chine n’obèrent en rien le pouvoir du régime communiste. Ils
permettent au contraire à l’Etat laotien de faire face aux défis de la
globalisation tout en maintenant son pouvoir. Les réseaux chinois sont ainsi
devenus des partenaires clés des politiques de développement de l'Etat laotien.
Pour décrypter les mythes et réalités
de la présence économique et de la stratégie de l’investissement chinois au
Laos, Danielle Tan, Kham Vorapeth et François Jullien ont animé la table ronde
et le débat qui s’ensuivit
A l’heure où le Laos s’ouvre à la mondialisation, l’agro-écologie est-elle une voie qui permette au pays de mener un développement rural conforme aux principes de l’économie durable et de la protection de l’environnement ?
François Côte du CIRAD[1] , Jo Cadilhon de l’OCDE et François Jullien du CCL ont animé cette table ronde et le débat qui s’en est suivi.
Le Laos est passé en quelques années du statut de 3è producteur mondial d’opium au statut de pays « libéré » de l’opium. Ce « succès » s’inscrit dans le contexte historique du Triangle d’Or et est étroitement lié à la volonté internationale de répression du marché des drogues.
Comment est-on parvenu à cette éradication ? Que sont devenus les paysans producteurs ? La volonté éradicatrice a-t-elle bénéficié à la réduction de la pauvreté ? A quelle évolution peut-on s’attendre ?
Olivier Ducourtieux, détenteur de la chaire de Recherche en Agriculture Comparée à AgroParisTech présentera le résultat de ses études sur l’éradication de l’opium, sujet qui a fait l’objet d’une récente publication collective aux éditions Malcolm Cairns pour la version anglaise :
ELIMINATING OPIUM FROM THE LAO PDR
Impoverishment and threat of rising poppy cultivation following ‘illusory’ eradication
Olivier Ducourtieux , Silinthone Sacklokham and François Doligez .
Conférence du 3 décembre 2015 par Olivier Ducourtieux
Conférence organisée le 23 avril 2015 par le CCL avec la cooperation de L' INALCO, Paris
Les populations montagnardes du Laos connaissent actuellement de profondes modifications de leur mode de vie et de leurs moyens de subsistance. Réduction de la pauvreté et promotion de la gestion durable des forêts sont des objectifs gouvernementaux affirmés qui ne trouvent pas de traduction concrète sur le terrain où, bien au contraire, l’exploitation illégale de la forêt et les pratiques agricoles commerciales nouvelles prolifèrent en profitant du manque de gouvernance.
Sarinda Singh présenta en anglais, à l’appui d’un diaporama en français, les résultats de ses études sur le terrain à Savannakhet (Sud Laos) et en dégaga les grandes tendances et leur impact sur l’évolution des populations des hautes terres du pays.
Sarinda Singh est chercheure en anthropologie à l’Université de Queensland en Australie. Titulaire d’un doctorat de l’Australian National University, elle étudie les politiques locales de l’environnement et le développement rural au Laos et dans le nord-est du Cambodge. Ses publications traitent de la gestion des ressources naturelles, notamment forestières, du développement des barrages et du lien entre les rituels religieux et le développement.Olivier Evrard, ethnologue à l’IRD (UMR Paloc) et Olivier Ducourtieux, maître de conférences à AgroParisTech (UMR Prodig) ont animé avec Sarinda SIngh le débat
table ronde organisée par le CCL le 28 octobre 2014
La population laotienne est une des plus pluri-ethniques du monde ; près de 40 % des laotiens appartiennent à une ethnie non-lao. Au nombre de 80 ces ethnies appartiennent à des groupes d’origine très diverses, présents sur le territoire depuis les premiers siècles de notre ère ou arrivés à l’occasion de migrations qui se sont déroulées sur plusieurs siècles.
Leur implantation dans les zones de montagne, leurs différenciations culturelles, notamment linguistiques, leurs modes de production agricole, posent les questions de coexistence, deiscrimination, d’inégalités de développement, d’acculturation aujourd’hui exacerbées par le développement économique en cours du pays.
Yves Goudineau, Directeur de l’Ecole Française d’Extrême Orient, Vanina Bouté, membre du Centre Asie du Sud-Est (CNRS-EHESS), Grégoire Schlemmer, membre associé du Centre d’Étude de l’Inde et de l’Asie du Sud (CNRS), Olivier Évrard, ethnologue et chercheur à l’IRD, tous auteurs de nombreux ouvrages sur le sujet ont animé cette table ronde et ont exposer les questions que pose la diversité ethnique du Laos et les problématiques qu’elle engendre.
La table ronde s'est tenue à la Maison de l’Asie, Paris
Conçue pour tous les publics, cette table ronde a permis d’approfondir la connaissance d’une réalité peu connue mais pourtant fondamentale, que ce pays doit aujourd’hui prendre en compte dans le contexte de son intégration régionale et mondiale dans le cadre de l’OMC
Dans le cadre de son programme de conférences 2014-2015, le Comité de Coopération avec le Laos a organisé organise le 23 septembre 2014 une table ronde
autour de M.Kham Vorapeth, Docteur en Histoire de l’Université Paris VII, associé du cabinet de conseil au développement des entreprises en Asie Stratorg, auteur en
2013 de l’ouvrage « Le Laos contemporain. Parcours et perspectives d’une nation ».
Kham Vorapeth exposa comment l’économie laotienne se présente après l’adhésion du pays à l’OMC en 2013 et dans l’attente du lancement en 2015 de la Communauté Economique des pays de l’ASEAN. L’analyse des structures du système politico-économique, de l’évolution des vingt dernières années, et des choix d’intégration régionale ambitionne de cerner les enjeux que le pays devra affronter pour réussir son entrée dans la mondialisation. D’autres économistes spécialistes du Laos apporteront leur contribution à cette table ronde qui aura lieu dans les locaux de la Maison de l’Asie.
Conçue pour tous les publics, cette table ronde a permis de présenter une vue claire et complète de la réalité économique du Laos et d’échanger sur les difficultés que le pays devra surmonter
dans les toutes prochaines années.
Dans le cadre de son programme de conférences 2014-2015, le Comité de Coopération avec le Laos organisa le 19 janvier 2014 une table ronde animée par Marc Dufumier autour du thème : «L’agriculture au Laos à l’heure de la mondialisation »
Petit pays montagneux, enclavé dans lequel la densité démographique est encore inférieure à 30 habitants au kilomètre carré, la République Démocratique Populaire Lao fait un peu figure d’exception en Asie du Sud-Est. Le pays a pu lentement retrouver une relative autosuffisance vivrière (notamment rizicole) sans avoir eu besoin de recourir à des systèmes de production aussi intensifs que ceux de ses voisins plus densément peuplés et il ne manque pas de ressources spécifiques à mettre en valeur pour le plus grand bénéfice de ses populations rurales ; mais leur mise en valeur peut exiger des moyens et des savoir-faire nouveaux. Du fait de la très grande diversité de ses écosystèmes, le pays ne semble guère avoir d’“avantages comparatifs“ pour des formes d’agricultures industrielles menées à grande échelle et court le danger de concevoir des projets de développement «standards», privilégiant l’obtention rapide d’économies d’échelle, au risque de ne pas respecter la diversité écologique et l’identité culturelle du pays.
Marc Dufumier, est un agronome et enseignant-chercheur français successeur de René Dumont et de Marcel Mazoyer à la chaire d'agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisTech qu'il a dirigée de 2002 à 2011. Diplômé de l'Institut national agronomique (INA) de Paris en 1966, Docteur en géographie en 1974, enseignant-chercheur à l'Institut National Agronomique ParisGrignon (devenu AgroParisTech) à partir de 1977, il a été impliqué dans la formulation, la mise en œuvre et l'évaluation de nombreux projets et programmes de développement agricole, en France comme à l'étranger, notamment dans les pays du Sud, dont le Laos où il a résidé de 1974 à 1976.
Il plaide pour une agriculture inspirée de l'Agroécologie et est l’auteur de nombreuses publications sur ce sujet, la dernière en date « 50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation. Allary édition. Paris ; 2014. »
Olivier Ducourtieux, maître de conférences à AgroParisTech et François Jullien, expert, ont animé le débat qui suivi. La table ronde s'est tenue à l’INALCO 19 janvier 2015, 65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris .
Conçue pour tous les publics, cette table ronde a fait le point de la situation de l’agriculture dans un pays où cette activité économique est largement dominante.